TUMEURS BÉNIGNES & MALIGNES DU PANCRÉAS

TUMEURS BÉNIGNES & MALIGNES DU PANCRÉAS

Le pancréas est une glande du système digestif qui comporte une partie endocrine et une partie exocrine et produit une multitude d’hormones importantes dont les principales sont l’insuline, le glucagon, la somatostatine, etc. Son rôle dans le système digestif est l’excrétion du suc pancréatique qui contient des enzymes qui participent à l‘absorption des nutriments par l’intestin grêle, le métabolisme des hydrates de carbone, des protéines et des lipides.

L’inflammation du pancréas s’appelle « pancréatite » et le traitement en est, principalement, un traitement conservateur. L’imagerie médicale et, notamment, la tomodensitométrie à coupes fines, jouent un rôle important dans le diagnostic des maladies du pancréas.

Les néoplasies (tumeurs) du pancréas sont classées en celles touchant la partie endocrine et celles affectant la partie exocrine. Leur évolution biologique varie et fait qu’on les distingue en bénignes et malignes. Le représentant le plus fréquent est l’adénocarcinome pancréatique, issu des cellules de la partie exocrine, dont le pronostic est négatif.

Les tumeurs de la partie endocrine (neuroendocrines) présentent divers degrés de malignité. En fonction de la question de savoir si elles secrètent ou pas des hormones, elles se distinguent en tumeurs non fonctionnelles, qui provoquent des symptômes à cause de la pression ou de l’infiltration de tissus adjacents. Ces symptômes sont, par exemple, la douleur, la nausée, la sensation de malaise, l’ictère obstructif. Il existe également les tumeurs fonctionnelles qui secrètent diverses hormones (gastrine, insuline, somatostatine, peptide vasoactif intestinal, etc.) qui sont à l’origine d’une image clinique correspondante.

Une autre catégorie de néoplasies est composée des tumeurs kystiques primitives du pancréas, dont les principaux représentants sont les néoplasies kystiques séreuses, qui sont presque toujours bénignes, ainsi que les néoplasies kystiques mucineuses et les tumeurs intraductales papillaires et mucineuses, qui présentent un potentiel de malignité.

 

Les néoplasies malignes, dont l’adénocarcinome pancréatique est le plus fréquent, sont habituellement diagnostiquées à un stade avancé, lorsqu’elles provoquent des symptômes. Leur prise en charge est principalement chirurgicale. La chirurgie laparascopique tient une place tant dans le diagnostic, avec le prélèvement de biopsies, que dans le traitement, avec énucléation de lésions bénignes, réalisation d’interventions de chirurgie palliative de contournement de la voie gastro-entérique et du système biliaire, en cas de tumeur maligne, mais aussi avec des interventions radicales de pancréatectomie, dans des établissements spécialisés.

[/vc_column_text][vc_empty_space height=”32px” image_repeat=”no-repeat”][image_with_text_over icon_size=”fa-lg” image=”18198″ title=”PREMIÈRE PANCREATODUODENECTOMIE TOTALE LAPAROSCOPIQUE MONDIALE DANS UN PATIENT AVEC COEXISANT IPMN & SPNP NEOPLASMES, À L’ HÔPITAL D’ ATHÈNES “EVANGELISMOS“.” title_color=”#ffffff” title_size=”30″]La pancreatoduodénectomie totale laparoscopique avec le nettoyage simultané des ganglions lymphatiques a été complétée avec succès par Dr Vasileios Drakopoulos, à un cas très rare d’un patient présentant un néoplasme muqueux papillaire intraductal (IPMN) coexistant et un néoplasme pseudopapillaire solide du pancréas (SPNP). Il convient de mentionner que c’est le quatrième cas enregistré d’un patient avec IPMN coexistant et SPNP et la première fois qu’ils sont traités par laparoscopie.

Dr Nikolaos Roukounakis a soutenu de manière valable et soutenue la procédure, ainsi que la contribution du Dr Dimitrios Manganas, tous deux directeurs de la 1ère unité de chirurgie et de transplantation d’organes. Dr Vassilis Vougas, chef de la clinique a supervisé le processus, tandis que les chirurgiens Eleni Daskalaki et Sotirios Voulgaris ont tous deux assisté Dr Drakopoulos. Le personnel infirmier de l’hôpital et les membres du département d’anesthésiologie – Varvara Sfyra, Spyridoula Anthi, Vasiliki Bisbikou, Panagiotis Ouranis – ont largement soutenu la longue procédure, tandis que l’anesthésiste Stella Giannaraki a continué à soutenir le patient après la chirurgie. Le patient, soigné par le personnel médical et infirmier de la 1ère clinique de chirurgie et après de nombreux examens post-opératoires par le directeur de radiologie, Dr Eleni Antypa, a quitté l’hôpital en excellent état.

PANCREATODUODENECTOMIE TOTALE LAPAROSCOPIQUE DANS UN PATIENT AVEC COEXISANT IPMN & SPNP NEOPLASMES